CENTRE D’APPEL. « On dit aux clients que nous sommes en France »
Petit tour du côté des centres d’appels à Madagascar avec un reportage de France 2. Qu’en retenir ? Que la main d’oeuvre malgache est très qualifiée et surtout très bon marché. Que les salariés sont payés environ 130 euros (soit environ 500 000 ariary), ce qui reste un salaire correct par rapport au salaire moyen local.
Et que les téléconseillers ont pour consigne de dire qu’ils sont en France, lorsqu’un client soupçonne que le service est en fait géré depuis un pays étranger (en l’occurrence, ici c’est Madagascar mais ça aurait très bien pu être le Maroc ou l’Inde). Pas très honnête mais c’est ça la mondialisation !
Non, ce n’est pas cela la « mondialisation ». C’est ce que l’on appelle la recherche du profit maximal par la malhonnêteté intellectuelle et le mensonge. En effet, si leurs clients savent que ces Sociétés sont en train de pratiquer une exploitation de l’homme par l’homme, ce sera le tollé général.
C’est pourquoi il est formellement interdit de dévoiler le pays d’appel.
Portée et limites de la délocalisation/externalisation des entreprises à Madagascar: cas des BPO
D’une part, à courte terme cela procures des externalités positives telles que la création d’emploi, le developpement des infrastructure, salaires locals attractifs. Mais d’autre part, sur le long terme, cela va nuir à notre économie étant donné que nos mains d’oevre seront absorbés par ce secteur alors que tôt ou tard Madagascar va se décoller économiquement via le processus d’industrialisation. risque de sous-emploi (un travail qui ne correspond pas aux études de base ),
#CREM