Des élections municipales entachées par des fraudes chroniques
Les élections municipales se sont déroulées hier dans une ambiance très tendue. Selon plusieurs témoins, de nombreuses fraudes ont été constatées : des bourrages d’urnes avec des bulletins pré-cochés au profit d’Harilala Ramanantsoa, la candidate du parti présidentiel TGV, des électeurs qui ont pu voter à plusieurs endroits, des ordonnances irrégulières, des arrestations de candidats, plus de votants que d’inscrits, des noms sans queue ni tête (exemple : AFF).
Des pratiques frauduleuses bien maîtrisées par le pouvoir orange et qui passent comme une lettre à la Poste face à une opposition complice, et dont l’influence et la crédibilité sont extrêmement limitées. D’autant plus que la CENI a déclaré que les élections sont conformes (sic). Face à cette situation, les indigènes malgaches ont deux choix : accepter des élections entachées de fraudes (99,9% de probabilité) ou se révolter (0,01% de probabilité).
De toute façon, on a l’habitude maintenant. Harilala sera maire de Tana, qu’on le veuille ou non. Les élections, c’est juste une mascarade. Reste à savoir si le vrai gagnant (Tojo Ravalomanana) va se laisser faire comme son père ou pas.