VIDEO. Une enquête dévoile des cas de corruption sexuelle dans les universités malgaches

Selon une enquête menée par un réseau de journalistes d’investigation, les cas de corruption sexuelle sont devenus une pratique courante à l’université. Concrètement, le professeur ou une personne haut placée dans l’enseignement supérieur demande une faveur sexuelle à des étudiant(e)s contre de bonnes notes à un examen. Plus inquiétant encore, la faculté de médecine d’Antananarivo est concernée par ces pratiques encore taboues.

Et le problème, c’est que les victimes ont du mal à parler par peur de voir leur carrière détruite. Cependant, un système de dénonciation anonyme existe avec la plateforme « i-toroka » (voir lien à la fin de cet article). Pour rappel, d’après le code pénal malgache, l’auteur de faits de corruption sexuelle risque jusqu’à 5 ans de prison et une amende maximum de 10 millions d’ariary (soit 2108 euros au taux de change du jour).

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