Je me lance.
Je suis né Andriana, de père et mère, de grand-pères et grand-mères, etc. et, pourtant, j’ai épousé une fille qui ne l’est pas du tout. Le fait d’avoir épousé une fille qui n’est pas de ma condition ne remet pas en cause ma fiérté d’être Andriana. Cela ne m’empèche pas, non plus, de respecter ma femme pour ce qu’elle est. Je considère que, dans le choix du conjoint, le plus important est de trouver la compagne qui saura vous élever. Peu importe la couleur de son sang du moment où il est rouge.
Plus généralement, à notre époque, il est de plus en plus difficile d’imposer aux enfants de n’épouser que telle ou telle catégorie de personnes. Aujourd’hui, on respecte plus le choix des enfants.
C’est mon choix.