TheGridOne
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Je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu dis qu’il s’agit d’un monde régi par le déterminisme mais il existe une certaine liberté de choix humaine tracée dans ce destin lui même.
C’est bien ce que j’ai dis.
Dieu laisse le choix à l’homme de trancher entre le bien et le mal en lui enseignant ses règles et que même si on est complètement dominé par le destin, le destin trace ses propres choix moraux.
Erf, pense à moi le pauvre athée…
Moi je pense que le bien et le mal ne sont que des abstractions : utiles dans la vie de tous les jours, elles sont en revanche totalement inutiles pour écrire ou décrire l’Histoire.
Un peu comme le point, le nombre ou la force en physique : ça aide à décrire la réalité, mais ce ne sont que des concepts, qu’il est bien vain d’essayer de réellement identifier dans la Nature.
Ce que je ne comprend pas dans la vision croyante : si Dieu a créé le bien et le mal, pourquoi en a-t-il donné une définition différente à chaque Homme ? Car ce que vous (croyants) nous dites (à nous athées) c’est que Dieu a créé les deux et demande désormais à l’Homme de choisir. Enfin, si j’ai compris…
Et oui, mais celui qui n’a pas compris que le libre-arbitre est une toute petite fenêtre ouverte sur l’Infini dans un monde régi par le déterministe et le fini est soit un indécrotable athée pas romantique du tout, soit un croyant qui a peur de Dieu.
Tu choisis ton camp, s’il-te-plaît ? ^ ^
Bah moi je suis bi. Si on me pose la question simplement, je réponds simplement. Si on fait le malin, je fais le malin. Ca ne me change en rien de mon attitude ordinaire, en fait !
Et puis être bi, j’ai appris à en jouer. On ne me dit pas éfféminé, donc je n’entends pas par là « faire le pédé ». Juste en jouer, pour que les gens ne sachent pas quoi penser. Un plaisir divin…
Mais revenons à nos moutons et à la question première : qu’est-ce qui te donne l’outrecuidance de croire, très cher, que tous les homos / bis sont pareils ? Qu’y a-t-il de difficile à admettre dans le fait que certains le sachent depuis toujours alors que d’autres le découvrent sur le tard ? Que certains estiment que c’est un « choix sexuel » alors que d’autres trouvent cela qui s’impose à eux ?
Quant à la lesbienne camionneur et à l’homo tantouze, chers amis hétéros posez-vous donc la vraie question : pourquoi, mon dieu pourquoi, ne vous RENDEZ-VOUS COMPTE qu’une personne est « de l’autre bord » que quand elle correspond à un cliché éculé et visible comme le nez au milieu du visage.
C’est ce que j’aime dans le fait d’être bi : voir le visage envahi de peur de la personne qui, sur un sous-entendu enfin compris, ose enfin poser LA question (LA ? Il n’y a que dans sa tête que c’est si important, pas dans la mienne !). Voir la personne essayer de garder contenance quand après un discours « sur les pédés », une espèce de mec « normal » lui balance sans la moindre once de gène dans la voix qu’il l’est.
Faites semblant un jour d’être homo ou bi et essayez : vous verrez, vous en redemanderez !
Enfin, question existentielle : le bon bord, c’est celui que Mère Nature a décidé quand elle a créé la reproduction sexuée, c’est celui que Dieu a marqué dans le table de la loi ou bien est-ce celui qui nous permets de nous regardrer dans le miroir le matin ?
Bon, alors ne le prenez pas mal, surtout !
Perso, je me passe très bien de Dieu pour expliquer notre monde. Ho je ne connais pas tout, mais bon disons que je ne le sens pas plus en moi qu’à l’extérieur.
Je ne vois pas de volonté dans la Nature non plus d’ailleurs : pas de but, pas de calcul, si ce n’est la seule règle de la survie.
Quant au « Le bien et le mal sont des notions universelles », je m’y oppose également. J’aime à penser qu’un des buts de l’existence humaine est de passer « par-delà bien et mal ». Mais malheureusement, c’est précisément juste avant cela que commencent les conflits : si le bien était le même pour tous, selon moi nous vivrions en paix. Mais malheureusement, chacun a son bien et son mal.
Et celui qui n’est pas allé par-delà bien et mal crée ce qu’un autre appelle son mal en recherchant son bien a lui.
Alors que si nous comprenions qu’à travers l’Esprit de chaque individu, c’est l’Esprit du monde qui se réalise, nous pourrions accepter le saut et surtout : l’Autre dans sa différence et son indéfectible envie de vivre.
Alors même si je ne crois, je vais terminer le plus sérieusement du monde par : ô Seigneur, fais de moi l’instrument de Ta paix.
