Miss Madagascar 2020 dévoile l’enfer qu’elle a vécu avec un Barea

BAD BUZZ. Ce week-end, tout le monde a été surpris par les révélations que la Miss Madagascar 2020 a faites sur sa vie privée. Dans un long message posté sur Facebook, Nellie Anjaratiana dévoile une grande partie de sa vie intime et avoue avoir vécu une histoire d’amour extrêmement toxique avec Thomas Fontaine, un des joueurs des Barea, l’équipe de football de Madagascar. Problème : l’homme est marié et a déjà un enfant. Voici la confession publique que la jeune femme a postée. Qu’en pensez-vous ?

« EMPRISE

Avec Thomas, on s’est connu indirectement car lui et Melvin m’avaient généreusement aidée avec leurs maillots pour l’association que je représentais à Madagascar. Ensuite, première rencontre en personne un soir de novembre 2019 en carré privé durant lequel j’étais venue décompresser avant mon grand voyage, car j’adore danser.

Ce soir-là, on n’a jamais su expliquer pourquoi la connexion/feeling immédiat(e) et confiance qu’on s’est accordés. Il a tout de suite été protecteur envers moi, on a bien ri et dansé, et sachant qu’il avait une copine et un enfant, je lui répétais « reste un homme droit » quand il tentait le flirt. Et pour couper court, je lui ai directement avoué ma virginité, car je me disais qu’ayant lui-même des sœurs et une fille, il n’oserait pas s’il n’était pas sérieux, et ça s’est arrêté là.

Il m’a ensuite ajouté sur Facebook et il a fait le premier pas en venant commenter mes story, je l’appelais « camarade » à ce moment-là. Je dirais que ça a réellement commencé après 3 mois où j’ai arrêté de le fuir.

J’avais 23 ans, il en avait 28. Il se présentait comme un homme tête sur les épaules qui essayait toujours d’être meilleur que la veille et qui aime les choses simples et toujours le sourire, il ne parlait jamais de sa situation. Ne sachant pas exactement ce qui se passait dans sa vie à ce moment-là, j’ai très rapidement coupé court au flirt lors duquel il me disait qu’il pensait tout le temps à moi et en rêvait même, et j’ai mis les choses carte sur table, que j’avais des sentiments et que je ne voulais pas jouer avec le feu, afin de savoir ce qu’on fait.

En retour, il disait qu’il ne s’attachait pas mais qu’avec moi c’était bizarre, que ses sentiments étaient réciproques, qu’il me respectait énormément et ne voulait faire de mal à personne, que si on se mettait ensemble, ce serait lui et moi et personne d’autres et que ça ne regardait personne.

A partir de là, j’ai décidé d’accorder ma confiance et l’ai laissé piloter la relation, pensant que ce fameux respect envers moi et l’homme qu’il était du haut de ses 28 ans avait fait le nécessaire pour se mettre en conditions afin de recevoir notre couple, en réglant/gérant sa vie correctement de son côté, mettant dignement un terme à ce qui doit être terminé, car c’est son travail et son rôle, non le mien.

On a décidé de se mettre en couple sachant que j’allais partir pour au moins un an au pays. Ce n’était pas un problème pour moi car on avait dit qu’on y allait « doucement, mais sûrement » en se faisant mutuellement confiance et c’était l’occasion de bâtir une fondation solide (ou pas) car la distance était une épreuve et on s’était promis de se soutenir quoi qu’il arrive pour nos échéances respectives, moi Miss et lui le foot.

Je lui avais répété maintes fois que j’étais toujours vierge. Afin qu’il mesure ses capacités et de reculer s’il sentait qu’il ne serait pas capable, ni à la hauteur d’honorer cela, avant qu’il ne se passe quoi que soit. De ma vie, c’est le premier et seul homme que j’ai laissé me toucher. A mon départ pour le pays, il m’a dit qu’avant notre grand moment intime à deux, il n’était pas sûr de « nous » mais que juste après oui, et que désormais il n’avait plus aucun doute.

Loin de me douter que j’étais juste une sorte de challenge à ce moment-là, car après tout, pour ce genre de mauviette, la fierté « masculine » se résume au nombre de femmes qu’il consomme, quitte à blesser celles avec qui on ne joue pas, sans aucune classe.

Une fois à Madagascar, j’ai fini par comprendre que quelque chose clochait quand il me sortait mille et une excuses pour justifier ses absences, qu’il s’occupait de sa fille avec sa « copine » dans les parages donc, que nos discussions privées devaient rester privées, à savoir qu’il appelait ses amies filles « ma copine » aussi quand il en parlait, donc je ne me suis pas méfiée quand il appelait la mère de sa fille « ma copine », car je me disais : coparentalité n’empêche pas une bonne entente pour l’enfant.

Après les premiers doutes, j’ai voulu le forcer à avouer et là, surprise, il retourne la situation : « Tu savais qu’il se passait toujours quelque chose avec la mère de ma fille, mais tu es venue quand même ». Je tombe de 15 étages, les « je ferai tout pour que ça marche », « je marche et marcherai à tes cotés », « tu es à moi comme je suis à toi », « toi et moi, on est en couple et pas un deuxième choix », « je t’aime, je tiens à toi et surtout à notre relation », « j’ai beaucoup de respect pour toi », « je ne ferai rien qui puisse te blesser », etc… Tout ça, ce n’était que du vent ?

Comment ose t-il jongler entre deux personnes qui n’ont rien en commun sans aucune honte ? Ça, ça se prend pour un homme ? Mille et une questions dans ma tête, je me sentais salie, trahie, la honte m’envahit et je me renferme sur moi-même.

Comme il ne voulait pas répondre entièrement à mes questions, je commence à chercher de moi-même les réponses et je n’ai pas eu à aller bien loin. Je découvre une femme qui a 11 ans de plus que moi. Quel plus grand acte de lâcheté pour un homme que de mettre une femme face à une autre femme ? Je découvre des posts publics qui sous-entendent qu’elle essaie de lui faire un deuxième enfant, et là, c’est la goutte de trop, lui qui savait que les enfants sont un sujet très très sensible pour moi, comment a-t-il pu m’embarquer dans un bourbier pareil… En le mettant de force devant les faits, il me jure : « Avant que toi et moi on soit ensemble, ça aurait pu être le cas (deuxième enfant), mais maintenant non », que ça n’arrivera pas.

Après ça, c’était l’enfer. Entre disputes, mensonges, dissimulations, manipulations, je le suppliais de m’avouer ce qu’il m’a fait, ce faux futur qu’il a fait miroiter alors qu’il n’est qu’un incapable. De nier et retourner la vérité à sa guise juste car il n’assumait pas d’être un gros lâche. Il m’avait caché que sa copine le surveillait constamment, qu’il n’avait pas le droit de sortir sans qu’elle ou un ami qu’elle connaisse ne soit avec lui, d’où les prétextes et les mensonges des deux cotés.

On s’est donc séparé en se mettant d’accord qu’à mon retour en France, on se dirait les choses en face pour ne pas qu’il y ait de haine et que chacun continue sa vie en paix. Nous nous sommes retrouvés à Nantes la veille de son opération du tendon d’Achille en janvier 2021, et au lieu d’avouer, il me dit droit dans les yeux qu’il m’aime, que s’il reste avec sa copine, ce n’est que pour sa fille, que s’il part, elle l’empêcherait de voir son enfant. Je réponds que je comprends mais qu’il n’a pas le droit de me condamner avec lui, donc on se quitte sur ça.

S’ensuit l’emprise, la toxicité, les scènes de demandes de pardon et déclarations, la possessivité, me dit qu’il pense à moi, qu’il fera ce qu’il faut pour nous, qu’il ne veut pas me perdre, les larmes de crocodile, qu’il veut juste me protéger et nous protéger, qu’on tiendra, qu’il veut venir à Mada pour me voir malgré sa blessure car je lui manque trop, etc…

Forcément, me prendre par les émotions marche car il sait que je l’ai sincèrement aimé. Alors je pardonne encore et encore, en lui laissant le bénéfice du doute… Arrivent les qualifications de la Coupe du monde. Après la défaite et ayant refusé de le voir, je me retrouve avec ma famille à la soirée qui se déroule à l’Ibis Hôtel de Tana où ils sont logés. On s’explique encore, au milieu du public venu ce soir-là et aux yeux de tous : devant toute l’équipe, le coach, le staff, et même son grand frère. Tout le monde a toujours su ce qui se passait entre nous, ce qui renforçait mon doute sur sa vie.

A la fin, il me dit : « Même si on se sépare, je sais qu’à chaque fois que je te verrai, je serai comme un enfant, j’aurai toujours des étoiles plein les yeux ». Puis de nouveau l’emprise reprend, les déclarations et scènes avec plus ou moins les mêmes discours que les séparations précédentes : jurant qu’il fera tout pour nous et que tout se passera bien cette fois, qu’il ne veut plus me faire de mal, veut juste que je sois heureuse et en paix. Que tant que moi je ne serai pas bien, il ne le sera pas non plus, que je suis une femme en or et que cette situation et mon état sont sa faute, qu’il regrette tout ce qu’il m’a fait endurer et n’a qu’à récolter ce qu’il a semé et qu’il va tout perdre etc…

Vous me direz sûrement : mais pourquoi ne pas juste être partie pour de bon et enterrer cette histoire en la gardant pour vous, comme d’autres femmes le font ? Eh bien, car j’ai déjà essayé. Me rappelant que des individus pareils n’en valent pas la peine et ne méritent même pas une seconde de plus.

C’est la quatrième fois à présent que je coupe les ponts, pour le laisser librement là où il a choisi d’être, m’éloigner de son environnement toxique dans lequel il baigne depuis des années. Je me suis fait violence pour faire mon deuil dans mon coin, et tenter de préserver la dignité qu’il me restait après une humiliation pareille et un cœur meurtri. Mais dans son ambivalence, il créait des situations pour revenir dans les parages.

Décembre 2021, avant de couper les ponts, je lui ai dit que comme je n’ai jamais voulu cette situation, ni été d’accord avec, je lui laisse une dernière fois le choix d’avouer de lui-même à sa copine avant que je ne le fasse. Il a répondu : « Je te laisse lui dire », car vous vous doutez bien que de sa part c’est un aveu, mais si c’est de moi, il peut nier dans tous les sens !

J’ai donc tout dit à sa copine, de femme à femme, tout en restant polie, avec preuves de messages, appels, lieux, faits précis, la complicité de ses potes à lui. Je dis clairement qu’elle le garde bien, que je lui laisse, car je ne me battrai pas et ne veux pas d’un lâche pareil à qui je ne dois même pas un centime. Lui qui m’avait avoué qu’il avait été infidèle depuis la première année de sa relation avec elle et qu’il s’était déjà fait attraper.

Mon but était qu’elle m’aide à sortir de cette situation en lui « mettant une laisse ». J’étais persuadée que c’était la clé de ma liberté après presque deux ans perdus dans l’abus mental. Qu’après cette révélation, il aurait tellement peur de sa copine, qu’il n’oserait plus m’approcher. Il me disait vouloir commencer son année 2022 tranquillement et loin de moi.

Un mois après avoir coupé les ponts, j’apprends qu’il est prêté au club de Nancy où je vis ! Je suis en colère, car il ne respecte pas l’effort que ça m’a demandé de porter sa responsabilité à sa place, ni mon processus de guérison. Il me dit par message que c’est un hasard, qu’il n’avait pas le choix, que c’est un choix purement professionnel, qu’il n’est là que pour le foot. Pour moi, c’était une provocation de plus, car il y a plein d’autres clubs ailleurs que Nancy, dernier au classement de Ligue 2, je ne suis pas tranquille !

Je commence à faire des crises d’anxiété, je ne sors plus et fais mes courses le soir par peur de le croiser. Si vous regardez sa page Facebook, sa première publication à Nancy date du 8 février, jour de mon anniversaire. Il le savait pertinemment car il est né un 8 aussi et nous nous sommes mis en couple un 8, d’ailleurs il me disait : « On est spécial car le 8 penché, ça donne l’infini » (oui, vous pouvez vous moquer).

Il faut savoir aussi qu’il est venu s’installer à dix minutes de mon appartement, m’avouant par la suite que dehors, à chaque fois qu’il voyait une métisse, il sursautait car il pensait que c’était moi. Qu’il était venu tout seul à Nancy et que la mère da sa fille ne venait que pendant les vacances pour lui ramener la petite.

Après avoir su qu’il avait encore menti pour venir me voir chez moi, j’ai de nouveau tout dit à sa copine car je ne supporte pas le mensonge, ni d’être en quelque sorte complice de sa lâcheté en ne disant rien. J’ai dit que puisqu’elle l’aimait tant, qu’elle fasse ce qu’il faut pour le garder loin de moi et qu’il reste tranquille, pensant qu’en tant que femme et mère, elle comprendrait un peu ma détresse.

Mais comme la première fois, elle ne disait rien et ne faisait rien. J’ai découvert bien plus tard que pendant que Thomas était à Nancy, elle avait préféré tenter des provocations en exposant de jolies mises en scène de leur vie sur les réseaux sociaux. Tout ce qu’il fallait pour qu’il se sente flatté, or je n’ai jamais été en rivalité avec elle, je ne me battrai jamais avec une autre femme pour un homme. Force ainsi de constater l’immaturité malgré son âge, de plus son choix n’aura fait qu’encourager Thomas à continuer à jouer avec le feu, ne respectant ni l’une, ni l’autre.

J’ai su bien plus tard que se faire attraper permettait à sa copine de le faire plier à des chantages, donc il faut croire que ça l’arrange plus qu’autre chose. De plus, j’avais déjà assuré à Thomas qu’elle n’irait nulle part même s’il couchait avec la terre entière, puisqu’elle accepte volontiers depuis tant d’années de le partager avec d’autres, donc qu’il arrête de me culpabiliser afin de m’empêcher de parler. Après son départ de Nancy en mai 2022 où il m’a dit ne plus jamais vouloir avoir à faire à moi, ni mon entourage, je suis de nouveau restée dans mon coin pour me reconstruire, les laissant continuer leur spectacle auprès de leur public.

Septembre 2022, je vois que sa copine vient soudainement regarder mes story ainsi que certains de ses coéquipiers Barea, son fameux copain alibi, qui est aussi celui des autres Barea. Trouvant ça louche, je découvre qu’il vient de signer dans le club de mon cousin, en Bulgarie, et bien sûr il viendra, comme pour Nancy, justifier ceci comme « un choix purement professionnel ». Il sait que j’aime inconditionnellement mon cousin car ma famille. Ayant promis à mon cousin de venir le voir vers la fin d’année (ce que Thomas savait depuis Nancy) et refusant cette énième provocation, je suis tout de même allée en Bulgarie.

Stara Zagora étant à presque 2 h de Sofia, au lieu de rester à leur hôtel, il a quand même trouvé un prétexte pour venir là où je me trouvais. Devant mon cousin et ses amis, il avoue qu’il a fauté gravement avec moi, que je lui ai tout donné et qu’il est impardonnable, qu’il m’a vraiment aimée et qu’il m’aimera toujours mais qu’il ne peut pas me donner ce que je veux et mérite. Je me mets de nouveau en colère et lui dis que je ne veux rien de lui depuis longtemps, que le calcul est simple : s’il ne veut pas me respecter et m’honorer comme il se doit, alors qu’il garde ses sentiments pour lui.

Durant mon séjour, bien évidemment l’emprise a repris de plus belle après les disputes, et autres scènes de jalousie quand un autre homme m’approchait. Il a été jusqu’à me demander pardon à genoux devant tout le monde, en disant à mon cousin « je la respecte ». Il a tout fait parfaitement avec du « love bombing », déclarations enflammées, promettant d’avoir changé.

Nous avons passé toutes nos nuits ensemble, ne nous protégeant absolument pas pendant nos rapports puisque nous repartions sur base du respect mutuel et la paix, se réveillant côte à côte chaque matin collés à l’autre. Un de ses camarades m’a même dit que s’il m’avait caché son autre vie, c’était par amour et respect pour moi, vous vous rendez compte de l’absurdité ?

En Décembre 2022, nouvelle désillusion, j’ai donc décidé de tout dire à sa famille depuis le début, sachant que tout ce temps, sa propre mère savait et l’avait couvert, pendant que la mienne avait mal de voir sa fille souffrir sans savoir pourquoi. Par ce geste, je voulais m’assurer que cette spirale infernale cesse enfin, car il aurait honte et que sa famille lui fasse entendre raison sur son comportement. Mais personne n’a rien dit, rien fait, sa copine avait une fois de plus accepté sans rien dire.

Ensuite j’ai coupé les ponts, mais le corps a une mémoire, et surtout avec ce qui se passe aujourd’hui, je me suis souvenue qu’à chaque fois, il se taisait un mois puis plusieurs mois avant de réapparaitre en créant des situations qu’il appellera « hasard », n’assumant jamais rien et que personne ne l’empêchera. Ainsi au nom de ces vérités qu’il a voulu à tout prix garder secret, aujourd’hui, j’ai décidé de parler publiquement, avant que ça ne recommence encore, et que ce sentiment d’injustice ne me ronge d’avantage.

Peu importe ce que ça va engendrer, puisque de l’autre côté, nier jusqu’à la mort dans leur lâcheté est un métier. Une partie de moi est partie avec ce déshonneur, mais Dieu est grand. C’est lunaire de ne pas avoir peur de Dieu au point de continuer à nier et mentir malgré les preuves indéniables. Je ne suis certainement pas la seule à vivre ce genre de situation, mais je ne ferai plus partie de celles qui vont continuer à garder le silence, car si pour d’autres, ce genre de relation est un choix, pour moi ça ne l’a jamais été, et dans les deux cas, il faut savoir respecter les limites des gens. »