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« Nous avons des clients dans les ministères, à la police, la gendarmerie », dixit une prostituée

A Madagascar, la prostitution n’est pas illégale, mais elle est mal vue. Pratiquée par des femmes (et des hommes) en situation de grande précarité, vendre son corps est souvent le dernier recours face à l’absence d’emplois. Ce métier est également assez dangereux, car les violences physiques de la part des clients sont assez courantes. Certains d’entre eux refusent même de payer pour la prestation.

« Nous avons des clients qui travaillent dans les ministères, la police et la gendarmerie, mais ils ne nous protègent pas », confesse une prostituée âgée de 46 ans. Le réseau AFSA milite pour mieux encadrer et protéger ces femmes, qui sont estimées à 170 000 sur l’île. L’association insiste sur le fait que la prostitution n’est pas un choix et que ces femmes doivent être reconnues comme des personnes, et non comme des objets.

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