Un enseignant de l’université d’Antananarivo radié pour corruption sexuelle
Selon une enquête de Transparency International, 80% des étudiantes malgaches ont déjà été victimes de corruption sexuelle. Concrètement, un ou plusieurs de leurs professeurs les obligent à une relation sexuelle forcée pour espérer obtenir leur diplôme. Habituellement, les victimes se contentaient de subir pour éviter les représailles.
Mais depuis quelques temps, les mentalités commencent à changer. Des jeunes filles refusent de passer à la casserole, d’autant plus qu’un viol laisse toujours des séquelles psychologiques graves. Dernièrement, un professeur récemment titularisé vient d’être définitivement radié de toute activité d’enseignement dans tout établissement public.
Sa victime l’avait enregistré à son insu alors qu’il lui proposait de coucher avec lui, sous peine de ne pas réussir son examen. L’enregistrement audio avait été envoyé à ses supérieurs hiérarchiques au sein de l’université d’Ankatso. Grâce aux nouvelles technologies, il est aujourd’hui assez facile de piéger ces prédateurs sexuels. Et c’est tant mieux !
C’est bien fait pour ce soit-disant enseignant. Il faudrait aussi que les responsables de l’université s’organisent pour les piéger et encouragent la délation. Parce qu’il n’est sûrement pas le seul, il y en a sûrement beaucoup d’autres.
Misaotra an’izay tovovavy sahy nijoro saingy ity mba misy soso-kevitra avy aty amiko raha azo atao : tokony havoaka ny anaran’ilay mampianatra mba ho fantatr’ny tovovavy rehetra