Le viol d’une violence inouïe d’une adolescente indigne les internautes

A Madagascar, il ne se passe pas un jour sans que des faits divers sur des viols ne soient rapportés dans les médias. En somme, c’est devenu une routine de la vie quotidienne des Malgaches. Traditionnellement, les violeurs sont punis de la peine de mort ou de la prison à perpétuité à Madagascar mais depuis la « modernisation » de la législation, ces derniers jouissent d’une certaine impunité. Généralement, les tribunaux les condamnent à quelques mois de prison, voire du sursis, puis ils sont relâchés dans la nature au bout de quelques semaines de détention.

C’est sans doute aussi pour cette raison que les violeurs s’en donnent à coeur joie dans l’escalade de la violence. Depuis dimanche, le viol d’une jeune adolescente de 15 ans par un homme de 30 ans défraie la chronique. Originaire d’Ambodivonindroa dans le district de Manjakandriana, la petite avait été violée alors qu’elle cherchait du bois dans une petite zone isolée. C’est là qu’elle a été repérée par un prédateur.

Mais loin de se laisser faire, la jeune fille a poussé des cris stridents, mettant le violeur hors de lui. Résultat : mâchoire déboîtée, perte d’un œil et ses lèvres ont dû être suturées. Et ne parlons même pas de l’état de son vagin. La famille appelle à l’aide pour la prise en charge des soins ainsi que l’emprisonnement du violeur. L’Etat malgache étant incapable de protéger la population, la question de l’application de la peine de mort pour les violeurs, que ce soit sur des mineur(e)s ou des personnes majeures, revient régulièrement sur le tapis.